mercredi 27 mars 2013

Lé bon, Li ppon, voici un conte, on t’écoute !


Pantagruel et Gargantua, Candide et Zadig, Contes du Lundi, Contes de la Bécasse : à part Perrault, autant d’exemples remarquables de contes par les grands chefs des lettres françaises comme Rabelais, Voltaire, Daudet et Maupassant. Certes, le conte n’est pas un genre mineur en France, mais il est ancré dans l’écrit. En revanche, le fonds folklorique africain nous livre de courts récits oraux. Tout conte recouvre le merveilleux, la féerie, le fantastique et le mystère. Il est fait pour être raconté.

Conte, conte je veux conter un conte ! […] Ce que je vais dire est plus merveilleux qu’un songe ! Amadou Hampâté Bâ
Et si le professeur de français langue étrangère portait la casquette du griot ? Une belle occasion pour les apprenants d’apprécier la mélodie du français tout en découvrant les croyances, les us et les coutumes des populations francophones d’Afrique. Puis les apprenants s’approprieraient le schéma du conte et puisant dans les traditions orales indiennes raconteraient leur nouveau conte.

Le site Internet www.conte-moi.net est un projet de collecte et de valorisation du patrimoine oral francophone. C’est une mine de contes venant des pays africains. Enseignants, servez-vous des ressources proposées et des fiches pédagogiques ; étudiants ou simples amateurs du français, faites-vous plaisir en lisant ou mieux encore en écoutant un conte africain au hasard.